Quel est le taux de cholestérol optimal ?

Cette question concerne une valeur idéale. Les idéaux sont rarement intéressants puisqu’ils sont difficilement accessibles. Seulement quand on a un taux de cholestérol trop élevé, on commence à s’intéresser à ces idéaux… Faites tout de même attention à ne pas vous fixer de but trop élevé. Pendant des années, le monde médical a utilisé ces idéaux pour engendrer une véritable panique autour du cholestérol : les œufs, la viande et le beurre ont été étiquetés comme des bombes à cholestérol. Sur les blogs sur internet, on lit beaucoup de témoignages de personnes qui disent justement s’être privées de plein de bonnes choses pour faire baisser leur taux de cholestérol, sans aucun résultat notable.

Aujourd’hui, nous savons que la connaissance de notre taux de cholestérol sert à réagir au niveau d’une alimentation susceptible de nous apporter les vitamines et minéraux indispensables à une bonne santé. Ce n’est pas stigmatiser le problème, c’est s’adapter. Il ne faut pas se priver totalement de graisses animales, mais il est certain qu’il est utile de réduire la consommation de graisses saturées d’origine animale – et ce n’est d’ailleurs pas si difficile que ça, surtout compte tenu des méthodes industrielles d’élevage absolument atroces et scandaleuses, et de tous ces scandales alimentaires autour de graisses animales frelatées, parfois de viandes semi-congelées, ou de maladies comme l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), la fièvre aphteuse ou la grippe aviaire… Et sachant que le « mauvais » cholestérol LDL se dépose de préférence sur les parois des artères, menant ainsi à leur occlusion…

Avec les idéaux actuels, on aura plutôt tendance à s’adapter rapidement afin de rester encore jeune et en forme, même en vieillissant. Alors que d’un autre coté, on trouve de plus en plus d’aliments sans aucune valeur nutritive dans le commerce, et donc de plus en plus de « gros ». Il ne tient qu’à nous de réagir et de se décider à un moment donné de la vie en faveur d’une alimentation précieuse, riche en éléments nutritifs, et bien sûr d’adopter une attitude favorable à un bon fonctionnement de l’organisme en pratiquant du sport.

Ou bien d’opter pour une nourriture riche en graisses :et en sucres devant le poste de télévision… Même le profane se doute des répercutions sur le taux de cholestérol selon le mode d’alimentation et de comportement qu’on décidera (ou pas) de suivre (l’éducation joue un rôle immense sur notre façon de vivre et de nous nourrir). Trop de graisses dans le sang entraîne des maladies cardio-vasculaires chez les adultes, et c’est une cause fréquente de décès en France et dans le monde. Ça, tout le monde le sait.

Mais ce qu’on connaît moins, c’est notre taux de cholestérol du moment, là, maintenant. Et au fait, quel est donc le taux de cholestérol idéal  ? Plus de deux tiers des Français ne peuvent :répondre à ces deux questions. Donc, méfiez-vous : le taux de cholestérol (total) idéal est généralement nettement inférieur à 2 grammes par litre chez les adultes. Maintenant si vous avez un taux de cholestérol élevé, ce n’est pas forcément une catastrophe non plus. Il aura pu augmenter en fonction d’une situation bien précise, ou bien parce que vous venez de prendre quelques repas particulièrement riches en cholestérol, comme en période de fêtes par exemple.

Il faut également distinguer le taux de cholestérol LDL qui est dangereux, du :taux de cholestérol HDL qui lui est indispensable. Le LDL se dépose sur les parois des artères, tandis que le HDL transporte le cholestérol en excès au travers de la circulation sanguine vers le foie où il pourra être traité et éliminé. Un taux de cholestérol HDL de plus de 45 grammes par litre pour un cholestérol LDL inférieur à 155 g/l peut donc être considéré comme une bonne valeur de protection pour les vaisseaux.

Et puis le taux de cholestérol n’est pas le seul facteur de risque de maladie cardiovasculaire. Il y en a bien sûr d’autres, comme les troubles lipidiques, l’hypertension, le diabète sucré, le tabagisme, l’inactivité physique et une mauvaise nutrition. Si en plus d’un taux de LDL élevé on présente l’un de ces troubles, on a intérêt à réagir rapidement. Sans cholestérol, notre corps ne peut pas exister – c’est d’ailleurs la raison pour laquelle c’est notre organisme lui même qui en fabrique la plus grande partie.

Il est pratiquement impossible d’atteindre une relation parfaite entre le taux de cholestérol HDL et le LDL si notre corps en fabrique trop sans qu’on n’y puisse grand chose. La seule chose que nous pouvons faire, néanmoins, c’est de cultiver un style de vie sain en consommant peu de produits cholestérolémiants, et en consommant des produits contenant un taux élevé en acides aminés et beaucoup de fibres alimentaires, sans oublier suffisamment d’activité physique.

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