Il y a des jours que l’on n’oublie pas. C’était le 5 juillet 2006, et Zidane catapultait la France en finale de la coupe du monde grâce à un penalty. Une bonne raison d’être de bonne humeur. Seulement ce jour là, j’étais allé consulter mon médecin, et celui-ci avait diagnostiqué un taux de cholestérol trop élevé. J’avais 2,94 grammes par litre de cholestérol (le g/l correspond à la valeur lipidique dans le sang qui définit le taux de cholestérol). Le taux idéal d’une personne en bonne santé est de maximum 2 g/l. J’étais sidéré !
Et surtout, je n’avais aucune idée d’où pouvait bien provenir cet excédent, étant persuadé d’avoir une santé « normale ». Certes un peu d’embonpoint, mais rien de bien alarmant. L’été je pars souvent nager ou faire du cyclisme, donc je bouge tout de même un peu sans pour autant exagérer. Mon alimentation ? Je mange tout ce que j’aime. J’avoue que je ne me suis jamais gavé de fruits et légumes dont je ne raffole pas, mais ça m’arrive quand même de manger une pêche ou une banane.
À l’époque dont je vous parle (il n’y a pas si longtemps que ça finalement) j’avais déjà une bonne trentaine, mais j’étais persuadé que les problèmes de cholestérol ne touchent que les hommes d’un certain âge. Ou ceux atteints de stress chronique. Ou bien les femmes. Enfin tout le monde sauf moi !
Mes parents m’ont déjà donné un prénom pas franchement moderne, mais alors là, « non » me disais-je, ça me fait prendre 15 ans d’un coup ! Donc je me suis demandé : si ça m’arrive aujourd’hui même à moi, je ne veux même pas savoir dans quel état sont les autres. Mystère et boule de gomme. En tout cas, j’ai hésité avant d’en parler à ma copine parce que je ne trouvais pas ça franchement sexy de lui annoncer « Émilie, tu sais quoi, j’ai du cholestérol ». Pourquoi pas du diabète non plus ? Ha ha !
Mon médecin m’a expliqué les conséquences d’un taux de cholestérol élevé
Il m’a expliqué qu’il s’agit en fait d’un trouble du métabolisme des graisses, et les conséquences qui s’en suivent, notamment les maladies cardiovasculaires qui peuvent même mener à la crise cardiaque ! Il m’a donc prescrit un médicament hypocholestérolémiant. Je dois dire que je me suis déjà senti mal rien qu’à la lecture du dépliant… Je ne savais pas qu’il y avait tant d’effets secondaires, et pas des moindres !
C’est ça qui m’a poussé à prendre en main mon destin, et à partir de ce moment, j’ai commencé à me renseigner intensivement sur le sujet. Par dessus tout dans le but de trouver une alternative ne présentant pas d’effets secondaires, contrairement à ces médicaments hypocholestérolémiants qui j’avoue m’ont effrayés.
Fait intéressant, j’ai découvert qu’il y a trois causes différentes à l’origine d’un taux élevé de cholestérol :
- D’abord, l’hypercholestérolémie primaire n’est pas une maladie organique. Au contraire, elle est souvent causée par des facteurs externes comme p.ex. les mauvaises habitudes alimentaires. Une hausse de cholestérol peut aussi et tout simplement être héréditaire (hypercholestérolémie familiale).
- L’hypercholestérolémie secondaire, peut apparaître dans le cadre d’une maladie déjà existante, comme par exemple le diabète sucré ou une hypothyroïdie. Certains médicaments peuvent également provoquer un taux élevé de cholestérol. Le taux de cholestérol se normalise souvent une fois que la maladie a disparu.
- L’hypercholestérolémie de famille présentant un défaut génétique est plutôt rare.
C’est là que je me suis vraiment décidé à commencer mes recherches : j’ai acheté quantité de livres, en ai emprunté à la bibliothèque municipale et me suis documenté sur internet. Dans ma recherche d’approches alternatives de traitement, j’ai été rapidement perdu et ne savais plus par quoi commencer : le son d’avoine, le fenugrec, les piments rouges en passant par le gingembre, l’ail avec du jus de citron ou bien les artichauts !? Il y avait des tonnes de bons conseils, et si quelqu’un émettait une idée sur un blog, on trouvait dans le suivant exactement le contraire. J’ai commencé à tester toutes sortes de choses : préparations sous forme solide ou liquide, etc etc. Pendant six semaines, j’ai essayé toutes sortes de remèdes miracles, mais rien n’a vraiment contribué à faire baisser mon taux de cholestérol.
Les acides aminés ont marqué le point tournant
C’est lorsqu’un ami m’a parlé des effets salutaires des acides aminés sur les maladies métaboliques, et que j’avais justement commencé à me documenter à ce sujet que ça a fait tilt. Je peux déjà anticiper sur ce qui va suivre : c’est au travers d’une administration ciblée en acides aminés spécifiques que mon traitement a pris un tournant positif. Après environ 10 semaines, mon taux de cholestérol était déjà retourné dans les normes. Depuis, il se déplace à des niveaux normaux et heureusement, les médicaments anti-cholestérol font partie du passé.
Je me suis bien sûr demandé pourquoi ce sont justement les acides aminés qui m’ont permis de réduire mon taux de cholestérol, et ce naturellement. À première vue, ce n’est pas si compliqué que ça : des acides aminés, on en consomme avec chaque repas à base de protéines, mais malheureusement en trop petites quantités et souvent pas les bonnes. C’est pour ça qu’on a besoin d’une supplémentation.
La chair de certains poissons, le soja, le colza et les noix sont des aliments riches en ces acides aminés capables de réduire le taux de cholestérol, certes, cependant, il faudrait manger environ 100 grammes de noix par jour, et ce tous les jours, pour pouvoir ressentir un petit effet positif sur le taux de cholestérol. Et puis certains n’aiment pas ça, d’autres y sont allergiques, etc. En outre, les fruits à coque ne contiennent pas tous des acides aminés essentiels, et beaucoup de sortes de noix contiennent trop de matières grasses et ont une teneur élevée en calories – ce qui est malheureusement plutôt contre-productif !
Je suis donc vraiment heureux d’avoir trouvé ces acides aminés sous forme de compléments alimentaires. Au fil du temps, je peux dire en être réellement satisfait, tout simplement parce que je peux facilement les ingérer sous forme de capsules en plus de mes repas.
Je souhaite à toutes les personnes souffrant d’un taux de cholestérol élevé de trouver une solution satisfaisante, comme ça a été le cas pour moi, et je serais naturellement heureux si tout comme moi, vous me faisiez part de vos idées, de vos conseils, mais aussi de vos craintes ou de vos questions. Si vous avez une question ou avez découvert une ineptie (je ne suis pas parfait), envoyez-moi un mail ou bien utilisez le formulaire que vous trouverez ici sur la gauche.
Je suis souvent en vadrouille, néanmoins je trouverais bien un petit moment pour vous répondre. J’ai déjà l’intention de le faire au moins un à deux jours par mois, selon l’ampleur de vos messages.
Et puis jetez un coup d’œil sur mes différentes rubriques dans la marge de gauche ou bien en haut de la page ; j’espère que vous y trouverez déjà certaines réponses.
Bien à vous !
Alain